Bien que la production de nourriture augmente et son coût
s’amoindrit, la quantité de produits chimique (additifs, résidus
plastiques, ...) contenue augmente tout autant tandis que la proportion
en nutriments essentiels s'amoindrit aussi !
Que faut-il en retenir ? Eh bien tout simplement que les patients de
nos jours sont chaque jours plus différents de ceux d'il y a un siècle.
À ces toxines s'ajoutent bien sûr le stress, la pression sociale et
émotionnelle, le manque de sommeil et les autres grands fléaux du
XXIème siècle.
Les changements de notre époque ...
"Il est important de s'adapter aux enjeux de son époque pour continuer à apporter des solutions adéquates aux besoins. Cela vaut également pour la médecine et la naturopathie !"
L'un des objectifs de la naturopathie est souvent de détoxifier l'organisme, pour qu'il retrouve à nouveau de bonnes bases, un bon équilibre. Mais quelles sont les toxines en question ? L'humanité ne cesse de sortir de la terre des quantités toujours plus grande de matières qui ne faisaient pas partie de notre quotidien autrefois.
Le corps humain est ainsi toujours plus en contact avec des polluants tels que les hydrocarbures, des pesticides, les métaux lourds, les rejets toxiques atmosphériques, mais aussi avec chaque année de nouvelles substances fabriquées en laboratoire et avec lesquelles notre corps n'a encore jamais été exposé sur le long terme.
... et la révolution nécessaire !
Vous l'aurez donc comprit, les enjeux ont changés et il est grand temps que les thérapies en tiennent compte. Pour comprendre à quel niveau les changements doivent s'opérer, étudions d'abord comment le corps gère ces toxines. Prenons pour cela l'exemple du mercure, un métal lourd dangereux et toxique pour le corps humain.
Lorsqu'une toxine, telle que le mercure, se retrouve dans l'organisme, ce dernier va chercher à créer un équilibre afin de neutraliser les molécules de mercure. Le mercure est oxydé, il se lie en tant qu'ion métallique à un complexe protéique approprié (ici représenté CP). À travers cet équilibre dit dynamique, le mercure est dans un premier temps rendu inoffensif et stocké dans l'ensemble du corps.
2CPHg ⇋ 2CP + Hg2
Cependant, cette dynamique fonctionne dans les 2 sens, et une partie des toxines échappent à ce procédé. De plus, à travers le temps ces CP vieillissent et se désintègrent libérant ainsi des ions Hg actifs qui doivent à nouveau être liés. Malheureusement, le corps met plusieurs mois à éliminer le mercure, et selon l'alimentation et l'environnement du patient, avec des expositions toujours plus fortes à notre époque, le mercure a tendance à s'accumuler plus vite qu'il n'est éliminé. Au fil du temps et donc en vieillissant, les toxines stockées dans le corps s'accumulent !
Cet équilibre dynamique étant un état instable, il est facile d'influencer par l'extérieur dans un sens ou dans l'autre.
C'est ainsi qu'agissent les thérapies dites énergétiques, notamment la thérapie par signaux électromagnétiques pulsés. En influençant cette dynamique afin de libérer les toxines des cellules du corps ainsi que de l'espace intercellulaire, on peut alors parler de détoxification énergétique. Toutefois, après libération dans le sang, ces toxines sont en temps normal excrétées du corps, à l'aide de la circulation sanguine qui va être filtrée (entre autres) par les reins. Mais dans le cadre des thérapies par signaux électromagnétiques pulsés, le phénomène de libération est général à toutes les cellules du corps, créant ainsi une inondation initiale du sang qui devient alors plus que saturé ! On peut le constater lorsque dans la plupart des cas les symptômes s'aggravent, et si la phase est surmontée ils s'atténuent au fur et à mesure de la désintoxication. Ce qui est souvent omis, c'est que les reins ne reçoivent d'une part qu'environ 20% du débit de la circulation sanguine, et d'autre part qu'il n'y a pas de garantie qu'il arrive à filtrer l'intégralité des toxines de ces 20% du premier coup !
Mais qu'arrive-t-il au 80% restants ? En temps normal le sang peut contenir certains niveaux de toxicité en attendant la filtration, mais lors de cet excès de présence dans le sang, il les stock avec urgence, là où c'est possible. Cela occasionne une redistribution des toxines dans le corps et c'est ainsi que ces toxines finissent entre autres dans le cerveau, car la barrière hémato-encéphalique est librement passable pour de nombreuses toxines !
Et lorsque l'on connaît les effets sur la santé du mercure pour reprendre l'exemple : tremblements, effets neuromusculaires, maux de tête, perte de mémoire, dysfonctionnements moteurs et cognitifs, dommages nerveux – On ne peut que faire le lien avec les maladies neurodégénératives (ex. Parkinson, Alzheimer).
Par accumulation dans le corps et au fil du temps, il est donc fort probable que ces thérapies par signaux électromagnétiques favorisent le terrain pour ces maladies neurodégénératives...
Pour que la révolution prenne place en naturopathie, les développeurs et les thérapeutes doivent se détourner de certitudes non fondées, et apprendre à remettre en question, de manière scientifique les problèmes dans leur domaines de spécialité. Diderot (1713 – 1784 ) disait : « on risque autant à croire trop qu'à croire trop peu ». Il ne s'agit donc pas non plus de jeter à la poubelle toute théorie avant- gardiste, bien au contraire, mais de maintenir avant-tout la prévention au premier plan, afin de ne pas nuire !
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